En novembre, le cyber-harcèlement est un sujet mondialement adressé avec plusieurs événements internationaux qui lui sont consacrés.
Tels que la Journée internationale contre la violence et le harcèlement à l’école, y compris le cyberharcèlement, la semaine dédiée à la lutte contre la violence et le harcèlement en Angleterre ou encore l’union de plusieurs pays qui combattent ensemble contre le cyber harcèlement.
Les experts de Kaspersky donnent quelques conseils aux parents et enfants, pour savoir quoi faire en cas de harcèlement et sur les manières de se protéger sur internet.
Selon Kapersky, si les parents apprennent à leurs enfants à ne pas parler aux inconnus dans la rue, alors pourquoi ne pas appliquer la même règle sur internet ? Même s’est impossible de se protéger complètement du voisin intimidateur, il est toutefois possible de se protéger en paramétrant des comptes personnels privés sur les réseaux sociaux. Des guides sur la manière de le faire existent sur Facebook, Instagram, Twitter, Twitch, Reddit
Voici quelques conseils pratiques contre le cyber-harcèlement
Ne pas réagir avec des mots offensants qui ne fera qu’aggraver la situation. Essayer de raisonner l’intimidateur sans la participation d’adultes ne vaut pas non plus la peine. A vrai dire les ignorer est le seul moyen de se protéger d’un nouvel abîme de clarifications, d’insultes et autres.
De nombreux sites web et tous les réseaux sociaux peuvent ajouter un utilisateur à une liste noire/bloquée. On peut contacter les administrateurs du site pour leur demander de bloquer, l’instigateur.
Vous pouvez quitter les médias sociaux pendant un certain temps, ce qui peut aider à souffler et à se concentrer sur soi-même. Plus, les harceleurs verront que l’utilisateur ne répond pas, ils pourront se désintéresser d’une éventuelle victime, puisqu’ils n’obtiendront aucune réaction. Le plus important est de ne pas se blâmer pour cette situation, la victime n’est pas fautive.
Les preuves peuvent être utiles si vous devez contacter les forces de l’ordre. Vous pouvez également discuter du problème avec les parents de l’agresseur ou lui expliquer personnellement les conséquences possibles.
Si les enfants sont confrontés au cyber harcèlement, les parents peuvent être un soutien pour eux, bien que, selon plusieurs enquêtes, il est fréquent que les enfants ne partagent pas ces problèmes avec leurs parents. Cependant, les parents peuvent prêter attention à certains signes si leurs enfants sont victimes de harcèlement. Il peut s’agir notamment de problèmes de sommeil ou d’alimentation, de larmoiement ou de tristesse accompagnés d’irritabilité ou d’évitement de l’école. Cela peut être également un retrait des activités normales et amusantes qu’ils appréciaient auparavant.
Interdire l’utilisation des médias sociaux ou de l’internet ne résoudra pas pleinement le problème du cyberharcèlement. Une telle mesure peut compliquer les relations avec un enfant, car il peut s’éloigner, se retirer, perdre le contact. Il est peut-être beaucoup plus efficace de les aider à adopter une attitude critique face à la situation, à déconnecter les messages de l’intimidateur de la personnalité de l’enfant. En outre, ces situations peuvent aider les enfants à comprendre ce qui se passe comme une expérience qui les aidera à acquérir des compétences pour contrer la cyber agression et la manipulation.
Une autre bonne solution consiste à rester en contact avec votre enfant sur les réseaux sociaux et les messageries instantanées. Cela peut aider à vérifier les posts des enfants et à mieux comprendre leur état.
Le privacy checker, pour aider les usagers d’internet
Kaspersky a également lancé le privacy checker, pour aider les usagers d’internet à définir les paramètres de confidentialité sur chaque plateforme.
« La technologie d’aujourd’hui s’accompagne également d’un certain nombre de contrôles parentaux qui permettent de protéger les enfants contre les contenus en ligne dangereux ou inappropriés. Les parents peuvent également se servir d’applications tierces, qui offrent une protection contre les contenus préjudiciables et leur permettent de fixer des limites de temps d’écran, de surveiller leur activité en ligne ou encore de suivre leur localisation grâce au GPS.
Le cyberharcèlement est un problème très complexe
Le cyberharcèlement est un problème très complexe et grave, qui est parfois difficile à adresser. Des études montrent que, souvent, les enfants ne disent pas aux adultes qu’ils sont victimes d’intimidation. Etablir une relation de confiance avec l’enfant aidera les parents à savoir si leur enfant est victime d’intimidation », commente Andrey Sidenko, analyste principal du contenu Web chez Kaspersky.
Eugène YAO