La guerre en Ukraine met à l’épreuve les politiques de la plate-forme de médias sociaux. La plateforme Facebook a décidé d’interdire aux médias d’État russes de diffuser des publicités ou de monétiser pour faire face au problème de désinformation en temps de guerre.
Parce que l’information, c’est le nerf de la guerre
La désinformation est un énorme problème pour les réseaux sociaux, notamment TikTok, Facebook, Instagram, Telegram et Twitter. La situation qui s’est aggravée avec l’attaque de la Russie en Ukraine.
C’est ainsi que Facebook empêche les médias russes gérés par l’État de faire de la publicité et de monétiser du contenu sur la plate-forme dans le conflit en cours en Ukraine selon l’agence Reuters.
Facebook interdit aux médias d’État russes de diffuser des publicités ou de monétiser
« Nous interdisons désormais aux médias d’État russes de diffuser des publicités ou de monétiser sur notre plateforme partout dans le monde », a annoncé sur Twitter Nathaniel Gleicher, responsable de la politique de sécurité de Facebook. « Ces changements ont déjà commencé à se déployer et se poursuivront pendant le week-end. »
Il a également noté que Facebook continuera d’ajouter des étiquettes à « d’autres médias d’État russes », une initiative lancée par la plateforme pour tous les médias contrôlés par l’État en 2020.
Facebook créé un centre d’opérations spéciales
Facebook a depuis créé un centre d’opérations spéciales pour aider le réseau à surveiller et à répondre au conflit en développement. Il a également déployé un « outil en un clic » en Ukraine qui permet aux utilisateurs de verrouiller leurs profils, empêchant quiconque, sauf leurs amis, de voir leurs publications, photos et histoires.
La Russie a bloqué également l’accès à Facebook
La Russie a déjà partiellement bloqué l’accès à Facebook dans le pays, le gouvernement russe affirmant que la plateforme avait « restreint » quatre comptes associés à des médias russes. Le régulateur national des technologies et des communications a ordonné au réseau social de cesser de vérifier les faits et d’étiqueter le contenu des médias publics, mais Facebook a refusé de se conformer.