Au bonheur des dames qui croulent sous le poids des tâches ménagères : sol à nettoyer, vaisselle à faire briller, vider la poubelle, etc. L’intelligence artificielle – IA pouvait bientôt prendre le relais !
Entretenir une maison n’est pas tâche aisée. Elle reste une corvée harassante pour les femmes prises en étau entre le boulot et la gestion de leurs familles (Lessive, repassage, passer l’aspirateur). Heureusement, avec l’intelligence artificielle, une réduction des corvées se présente comme perspective, d’ici à 2033.
Les robots participeront à votre ménage d’ici à 10 ans
Selon une étude publiée dans Plos One, revue scientifique américaine, des experts en intelligence artificielle japonais et américains se sont posés de bonnes questions : comment et dans quelles proportions les tâches domestiques pourraient être automatisées dans le futur. « Si les robots prennent nos emplois, vont-ils au moins aussi sortir les poubelles à notre place ? », ont-ils posé.
Verdict : 39 % du temps consacré aux tâches ménagères pourrait être réduit grâce aux robots au cours de la prochaine décennie. Cependant, les tâches qui pourraient être prises en charge par des robots varient. « Seuls 28 % des travaux de soins, y compris des activités telles que l’enseignement à votre enfant, l’accompagnement de votre enfant ou la prise en charge d’un membre âgé de la famille, devraient être automatisés », déclare un chercheur de l’Oxford Internet Institute.
Réduire le temps passé aux courses de 60%
D’autre part, cette technologie devrait permettre de réduire de 60% le temps consacré aux courses, plus faciles à automatiser que le travail domestique, selon les experts. En 2016, la société Boston Dynamics, connue pour ses robots militaires, dévoilait le Spot Mini, un quadrupède électrique capable de ranger la vaisselle et sortir les poubelles.
Toutefois, un prototype de ce genre n’est pas près d’être commercialisé à grande échelle à cause de son coût de production exorbitant. D’après Dr. Kate Devlin du département des sciences humaines numériques du King’s Collège de Londres, il serait en revanche « plus facile et utile de créer des technologies d’assistance qui nous aident plutôt que de nous remplacer ».
K. Bruno
(Source : Caminteresse)