Trop tard pour faire machine-arrière. Les robots avec leur intelligence artificielle font des analyses plus précises que les hommes. Désormais, on leur confie tout. L’intelligence humaine se laisse supplanter par les procédés informatiques.
En plein songe, la planète se rêve dans un gouvernement de machines. Le 30 novembre 2022, la start-up américaine Open AI rend public son robot conversationnel. Il est capable de produire un texte en quelques secondes là où un être humain aurait besoin de plusieurs heures.
CEO et véhicules autonomes aux ordres de l’intelligence artificielle
Mi-octobre 2022, « Madame Tang Yu », une intelligence artificielle ou, si vous voulez un robot, est nommée présidente-directrice générale (CEO) de la société chinoise de jeux-vidéos Net Dragon Websoft, créée en 1999 et qui pèse près de 10 milliards de dollars.
La France, les Etats-Unis, le Japon et la Chine, selon le site confused.com, sont les pays les plus ouverts à accueillir des voitures autonomes sur leurs réseaux routiers. Une voiture autonome est capable de circuler sans l’intervention humaine dans un environnement de conduite normal, grâce à un système de pilotage automatique. Des centaines de start-up sont dédiées au développement de ce type de voitures et des milliers de brevets sont déjà déposés.
Mandat aux robots conversationnels
Et il y a déjà quelques années que Spotify, un service numérique, propose de la musique, des podcasts et des vidéos, et de la lecture d’œuvres littéraires et poétiques en audio. Ce service offre un accès à des millions de titres et à d’autres contenus de créateurs du monde entier. Lire un livre pendant des heures ? Inutile. Ce service fait la lecture. On se contente alors d’écouter.
Dans le mandat octroyé au robot conversationnel se trouvent les compétences suivantes : rédactions de travaux scolaires et universitaires, articles de journaux, entretiens d’embauche, rapports de stages, scénarios de films et business plan. Fatiguée de réfléchir, l’humanité passe le relais à ses inventions, à ses innovations informatiques.
Examens, concours et diplômes ne seront plus des angoisses. Plus besoin de bêcher les dictionnaires. Google et Wikipédia donnent du sens aux mots. La pensée étant déléguée au robot, le péril du suicide civilisationnel est réel.
K. Bruno