La Loi sur start-up, ce sera pour « très bientôt », a rassuré le ministre de la Communication et de l’Économie numérique. Ses services ont achevé le travail.
Les start-ups ivoiriennes doivent patienter encore un peu avant de voir la Start-up Act être adoptée par le parlement ivoirien et promulguée par le chef de l’Etat. Le ministre ivoirien de la Communication et de l’Economie numérique est resté évasif sur les dates, se contentant de l’annoncer pour « très bientôt », le jeudi 10 novembre 2022, au Noom Hôtel.
Start-up Act : le texte est prêt
À chaque apparition d’Amadou Coulibaly, les start-ups sont à l’affût de l’information. Elles espèrent entendre la parole libératrice. Celle annonçant, enfin, la Loi sur les start-ups ou Start-up Act, devant le parlement par leur ministre de tutelle. À la cérémonie de lancement du Projet Industrie 4.0 pour la création d’emplois en faveur des jeunes de Côte d’Ivoire et de Tunisie, on y était presque…
« Très bientôt, nous allons prendre une loi concernant le développement des start-ups, la Start-up Act. Au ministère, nous avons fini de travailler dessus, il faut juste l’introduire au niveau du gouvernement. Petit à petit, tous les éléments du cadre institutionnel, du cadre législatif, du cadre règlementaire sont en train d’être mis en place », a déclaré le ministre ivoirien de la Communication et de l’Economie numérique.
Le bout du tunnel n’est plus loin
Les start-ups doivent donc prendre leur mal en patience. Le processus est certes lent, mais il y a une évolution dans le discours du ministre. Et cela augure un futur d’espoir. Le 2 juin 2022, lors de la présentation du rapport de la Banque mondiale sur l’économie ivoirienne, à entendre Amadou Coulibaly, la perspective d’adoption de cette loi était lointaine.
« Cette loi sur les start-ups, nous la connaissons, je n’ai pas voulu la citer quand j’ai parlé de l’accompagnement. Cette loi était déjà au secrétariat général du gouvernement quand le gouvernement a changé. Et la pratique dans l’action gouvernementale, c’est que tous les textes soient ramenés pour que la nouvelle dénomination du ministère soit portée sur le texte. Ensuite, vous permettrez que je puisse jeter un œil et que je vois s’il ne faut pas améliorer. Là-dessus, je vous rassure », avait-il dit.
Le cadre législatif sur le numérique avance à petits pas…
Aujourd’hui, elle se rapproche. Il semble que le ministre « a jeté le coup d’œil sur le texte », l’a amélioré, et l’a sans doute réintroduit au secrétariat général du gouvernement. Car, pour lui, La Côte d’Ivoire a bien cerné les défis et le travail a déjà commencé.
Les 7 piliers de la Stratégie nationale du développement numérique
« Les jalons sont en train d’être franchis années après années », promet Amadou Coulibaly. Ceux-ci s’inscrivent dans la Stratégie nationale du développement numérique qui, elle, repose sur 7 piliers :
- Développement des infrastructures numériques ;
- Développement des services numériques ;
- Développement des services financiers numériques,
- Développement des compétences numériques qui résument aux défis de la formation ;
- Environnement des affaires ;
- Développement de l’innovation (robotique, intelligence artificielle) ;
- Confiance numérique, cybersécurité.
Par K. Bruno