La Smart Africa Digital Academy (SADA) continue d’accroître sa présence en Afrique. Après le Bénin, la Côte d’Ivoire est le dernier pays à bénéficier, ce 16 septembre 2022, de l’initiative de développement des compétences numériques.
En partenariat avec le ministère de la Communication et de l’Économie numérique, l’initiative contribuera à nourrir le secteur numérique naissant du pays, grâce à la fourniture de compétences numériques.
Amélioration des qualifications numériques, d’employabilité des citoyens africains
La directrice-pays de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, le Bénin, la Guinée et le Togo, Mme Coralie Gevers, a également déclaré que « le renforcement des capacités et l’échange de connaissances entre les pays africains sont essentiels pour soutenir la mise en œuvre de la stratégie de transformation numérique de l’Afrique 2020-2030 et la Côte d’Ivoire ».
« La Côte d’Ivoire a un rôle important à jouer en partageant les connaissances entre pairs et en montrant les avantages de l’application de principes de réglementation agiles pour des marchés numériques dynamiques, inclusifs, durables et sûrs, comme en témoigne l’adoption récente de sa Stratégie nationale de développement numérique 2025 », a-t-elle.
Pourquoi avoir choisi la Côte d’Ivoire ?

Le lancement de SADA en Côte d’Ivoire annonce la mise en œuvre de divers programmes de renforcement des capacités sur le Big Data et l’IoT, la formation des enseignants, les formations des cadres, les formations avancées en TIC, entre autres. Par ailleurs, la Côte d’Ivoire devrait accueillir les premiers centres d’innovation en cybersécurité pour les jeunes. Actuellement, la Côte d’Ivoire dirige le fleuron de la cybersécurité de Smart Africa.
À cet effet, une convention d’accord a été signée entre l’Alliance Smart Africa et le ministère de l’Économie numérique et de la Communication de Côte d’Ivoire, dont une partie est la fourniture, par SADA, d’interventions spécifiques de renforcement des capacités liées aux priorités du pays dans le domaine des TIC.
Vecteur clé des projets sensibilisation et formation
S’exprimant à l’occasion du lancement de SADA, le ministre ivoirien de la Communication et de l’Economie numérique, M. Amadou Coulibaly, a souligné que « SADA-Côte d’Ivoire sera l’un des vecteurs clés pour l’opérationnalisation des projets “sensibilisation et formation ” du 4ème pilier de la Stratégie Nationale Numérique à l’horizon 2025, qui a pour objectif spécifique de développer et promouvoir les compétences numériques ».
En tant qu’écosystème d’apprentissage dynamique panafricain, SADA vise à améliorer les qualifications en matière de compétences numériques, l’employabilité et à répondre aux besoins émergents en talents des citoyens africains. L’académie numérique nationale soutiendra les besoins prioritaires en compétences numériques identifiés de manière unique au niveau national.
Les aspirations de la Smart Africa Digital Academy

La SADA se lance également dans un programme visant à fournir des compétences numériques aux jeunes et aux entrepreneurs africains afin qu’ils puissent prospérer dans l’écosystème technologique mondial. Cela contribuera à accroître les compétences en technologie numérique, à réduire le chômage et à accroître les capacités d’entrepreneuriat numérique des jeunes en Afrique. Ce programme vise à toucher 500 jeunes d’ici la fin de l’année.
- Lacina Koné, directeur général et PDG de Smart Africa, a salué la volonté politique des gouvernements à travers l’Afrique de transformer le paysage numérique sur le continent et a souligné le soutien de Smart Africa.
« Il y a une reconnaissance croissante, parmi les nations, du rôle des technologies numériques dans la transformation de la situation socio-économique et la volonté de les adopter est palpable. Grâce à des initiatives telles que SADA, la Smart Africa Alliance s’est engagée à soutenir les efforts nationaux visant à combler le déficit de compétences numériques. Nous sommes heureux de donner vie à SADA en Côte d’Ivoire, pays important de l’alliance », a-t-il expliqué
Nounty Aida Soro