Il y a de fortes chances que nous ayons déjà entendu parler des start-ups. De manière simple, on peut définir une start-up comme étant une jeune entreprise proposant une solution ou une innovation, généralement dans le domaine du numérique.
Le secteur des startups n’est pas facile à cerner
En général, les startups ne disposent pas forcément de modèles économiques clairs. Elles sont pourtant susceptibles d’être de puissantes sources de revenus fiscales pour les Etats, grâce aux innovations qu’elles apportent dans la société moderne. Le secteur des startups n’est pas facile à cerner et à baliser. C’est pourquoi l’on a pensé à la « startup act ».
Pourquoi la « startup act » ?
La « startup act » est un nouveau modèle de dispositif juridique visant à favoriser la création et le développement des startups en prenant en compte leurs besoins spécifiques. Ainsi, tous les décideurs et gouvernements des États du monde doivent travailler à mettre en place ce cadre juridique pour régir et baliser ce secteur qui, de plus en plus, compte des acteurs rivalisant d’idées et de solutions des plus innovantes.
Un cadre juridique pour promouvoir l’esprit d’entreprise et d’innovation
La « startup act » est un cadre législatif et réglementaire visant à encourager l’entrepreneuriat et à permettre le développement de nouvelles entreprises à fort potentiel de croissance, par le biais de mesures d’incitations ciblées (taxes, subventions, marchés publics, etc.). Sous nos cieux, en Afrique, la Tunisie (2018), le Sénégal (2019) et tout récemment la République démocratique du Congo (2022) ont déjà adopté leurs startups act. D’autres pays, dont la Côte d’Ivoire, sont en passe d’en faire autant.
Le projet de startup act en Côte d’Ivoire
C’est le lieu d’approuver nos autorités à se pencher de façon plus pressante sur la question. Au moins, nous savons que le projet de startup act ivoirienne, est sur la table du ministère de l’Economie numérique. C’est, en tout cas, ce qu’a affirmé un représentant dudit ministère, qui a participé à la dernière édition de l’Africa Open Innovation Summit (AOIS) qui s’est tenue le jeudi 20 octobre dernier à Abidjan.
Lionel KOKORA