Le secteur des télécommunications, en Côte d’Ivoire, engrange beaucoup d’argent au fil des ans. Les dernières statistiques du ministère de l’Economie et des Finances en font foi.
Selon les chiffres de la direction en charge des prévisions, des politiques et des statistiques économiques du ministère ivoirien de l’Economie et des Finances, le secteur des télécoms en Côte d’Ivoire a généré 589,27 milliards FCFA au cours des 6 premiers mois de l’année 2022.
5,2% de hausse, soit 29,15 milliards FCFA de plus
Un chiffre en hausse de 5,2%, soit 29,15 milliards FCFA, par rapport à celui de 2021 qui s’établissait à 560,11 milliards FCFA. Cette hausse peut se justifier par trois facteurs. D’abord, l’augmentation du parc d’abonnés qui est passé de 42 millions à fin juin 2021 à 46 millions à fin juin 2022.
Ensuite, la croissance de la connexion internet. Selon les données de l’Autorité de régulation des télécommunications/TIC (ARTCI), le taux de pénétration d’internet en Côte d’Ivoire est de plus 80%. A lui seul, ce secteur a brassé plus de 88 milliards FCFA, au premier semestre de l’année 2022. Enfin, les trafics SMS et voix qui ont aussi augmenté pour s’établir respectivement 9 milliards et 27,7 milliards de FCFA.
Orange CI 49%, MTN-CI 31%, Moov Africa 20% de parts du marché
Sur ces chiffres, Orange Côte d’Ivoire se taille la plus grosse part avec 49% du marché. MTN Côte d’Ivoire suit avec 31% de parts du marché, et Moov Africa boucle la boucle pour les 20% restants.
Au dire des spécialistes des prévisions statistiques, d’ici à la fin de l’année 2022, le chiffre d’affaires des opérateurs des télécommunications devrait naturellement doubler pour se situer largement dessus de 1100 milliards FCFA, chiffre établi en 2021.
Plus d’argent à gagner avec la 5G en 2023
Cette croissance des gains est d’ailleurs appelée à se poursuivre avec l’introduction du réseau 5G en 2023. Cette technologie promet une connectivité très fiable, des téléchargements et envoi de données 10 fois plus rapides que la 4G actuelle.
Ce qui devrait faciliter la transformation digitale des entreprises, redynamiser l’économie et les industries, et favoriser l’employabilité des jeunes, précisent encore les spécialistes.
K. Bruno