« La 4ème révolution industrielle devient déjà une réalité en Afrique avec l’émergence de technologies et applications en matière d’intelligence artificielle, de Big data, de blockchain, d’internet des objets, de drones, etc. », est convaincu Tidiane Boye Représentant de l’ONUDI en Côte d’Ivoire.
Dès lors, ce pays doit prendre le train en marche. C’est le sens du 2ème atelier de consultation des acteurs du secteur des TIC, parties prenantes du projet industrie 4.0 pour favoriser l’emploi des jeunes en Tunisie et en Côte d’Ivoire qui s’est tenu le mardi 7 mars 2023, à la Maison de l’entreprise, à Abidjan-Plateau.
Impact des progrès technologiques sur les industries
Dans sa formulation, ce projet pose les enjeux de l’industrie du futur, ses défis et les perspectives qu’elle offre aux entreprises des TIC et de l’agro-industrie, retenus par le gouvernement ivoirien comme secteurs prioritaires. L’objectif étant de sensibiliser et montrer aux entreprises de ces secteurs que l’utilisation du numérique et de la connectivité dans leurs domaines d’activités augmentera significativement leur productivité et leur compétitivité.
Du reste, il est évident que les progrès technologiques et l’innovation ont un impact positif net sur les entreprises. Non seulement ces technologies ont le potentiel de faire germer des industries entièrement nouvelles, mais elles ont également la capacité de transformer les secteurs traditionnels en améliorant considérablement la productivité. « L’industrie 4.0 drainera de grandes opportunités », rassure Tidiane Boye, Représentant de l’ONUDI en Côte d’Ivoire.

Renforcer l’émergence de l’industrie 4.0 en Côte d’Ivoire
Par conséquent, il faut, dès maintenant « renforcer le cadre d’émergence de l’industrie 4.0 en Côte d’Ivoire, en consolidant l’écosystème de l’économie numérique, et renforcer les capacités des parties prenantes en termes de connaissances, d’acquisition et d’application des technologies et innovations ». « Si on ne s’y met pas sérieusement ou de façon structurée, cela ne manquera pas de creuser les écarts entre les entreprises », prévient-il.
« Pour cette raison, le maintien du statut quo n’est plus une option. Il faut donc établir un cadre d’échanges avec les entreprises des secteurs TIC et agro-industrie, recueillir leurs besoins, en vue de construire ensemble l’appui à leur apporter et induire les changements nécessaires pour l’adoption des technologies de l’industrie 4.0 », appelle de tous ses vœux le Représentant de l’ONUDI.
K. Bruno