Réveil tardif, mais vaut tard que jamais. L’Etat de Côte d’Ivoire envoie, à Paris, du 14 au 17 juin 2023, 12 start-ups ivoiriennes à VivaTech, le plus grand salon européen dédié à la technologie et son impact sur le monde de demain.
1ère participation de la Côte d’Ivoire à Vivatech
Ce salon, la 7ème édition, verra pour la première fois, la participation de la Côte d’Ivoire officielle. Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly, et son collègue de la Promotion de la jeunesse et du Service civique devraient conduire la délégation ivoirienne.
Au cours d’une conférence de presse, ce jeudi 1er juin 2023, à l’immeuble Postel 2001, à Abidjan-Plateau, les deux membres du gouvernement ont motivé leur décision par la nécessité de soutenir et dynamiser l’écosystème des start-ups numériques. A terme, ils envisagent d’en faire un puissant vecteur d’auto-employabilité des jeunes et d’atteindre le but ultime : améliorer la contribution de l’économie numérique au PIB national.
Quelles sont les start-ups retenus pour Vivatech ?
Les 12 start-ups retenues, sur la base de critères d’éligibilité crédibles, sont : Cerco, Skan Med, Lifiled, Mon artisan, Digitech, Cinetpay, ICT4Dev, Studio 6, Edindia, Jool, Pass Mosso, Coliba, M Studio, et la faitière CI20. Ces start-ups mènent leurs opérations dans la fintech, le transport-logistique-énergie, l’agritech, le e-commerce, le tourisme, l’healthcare ou la santé. Ce sont des pépites ivoiriennes qui ont fait leurs preuves sur le marché national et même international.
« Il est important qu’on sache tout ce qui se passe dans le milieu des start-ups. Nous avons des start-ups qui existent, elles sont dynamiques et elles contribuent à la richesse nationale », s’est félicité Amadou Coulibaly. « Nous allons au Vivatech en conquérants. Nous partons vendre nos start-ups, leurs technologies, leur savoir-faire. Nous allons leur montrer qu’elles ne sont pas seules », a-t-il ajouté.
Nous allons au Vivatech en conquérants !
Selon les estimations, les levées de fonds, au niveau mondial, pour le financement des start-ups s’élèvent à 273 milliards FCFA. L’Afrique ne capte que 1% de ces fonds. Sur ce faible pourcentage, l’Afrique anglophone rafle 85%, les francophones 14%. « Et notre pays, grâce à cet embryon de start-ups, est parvenu à lever un peu plus de 20 milliards FCFA », a souligné le ministre de la Communication et de l’Economie numérique.
Il faut inverser la tendance et mobiliser davantage de financement sur le marché international. Tel est l’objectif de « L’équipe nationale de start-up de Côte d’Ivoire » à Vivatech. Un paquet de projets d’un montant de 100 millions de dollars sera présenté aux investisseurs et Business Angels qui effectueront le déplacement de Paris. Croisons les doigts que tous ces projets retiennent leur attention mais surtout… leurs sous.
K. Bruno
J’apprécie votre professionnalisme!